Comment trouver... - Mardi 14 Janvier 2025
Trouver des offres d'emploi avec GlobalData Explorer

GlobalData Explorer (GDX) est un ensemble puissant de bases de données, qui contient des informations sur les marchés, les entreprises, les pays, les produits, ou encore le marché de l'emploi. Vous pouvez l'utiliser de deux manières : soit en tapant des mots clés (en anglais) dans la barre de recherche de la page d'accueil afin de trouver différents types d'informations sur un sujet, ou bien en sélectionnant une base de données en particulier pour trouver un type d'information spécifique. Nous allons développer cette seconde méthode ci-dessous pour trouver des offres d'emploi.
Pour trouver des offres d’emploi à l’étranger dans un secteur particulier, vous pouvez accéder rapidement à une analyse détaillée du marché de l’emploi via la base Job Analytics de la plateforme GlobalData Explorer. Pour y accéder, cliquez sur l’onglet “Databases”, et choisissez Job Analytics.
Job Analytics (JA) vous permet dans un premier temps d’obtenir un aperçu concis du marché et de la concurrence en analysant les tendances de l'emploi, puis d’approfondir pour obtenir une liste plus personnalisée et détaillée avec les analyses associées.
JA couvre plus de 3,6 millions d'emplois dans plus de 18 000 millions d'entreprises dans le monde. Cette base de données a une couverture mondiale de plus de 200 pays par lieu de travail : sur le continent Américain, l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, et l'Asie-Pacifique.
JA surveille méticuleusement les offres d'emploi quotidiennes publiées par les organisations à l'échelle mondiale.
Les intentions d'embauche servent d'indicateur significatif pour discerner les tendances et les signaux critiques à travers les dimensions macroéconomiques, sectorielles, thématiques et organisationnelles.
JA aide les entreprises et les universités à comprendre l'avenir du travail, les tendances en matière de compétences, les diplômes et les offres d'emploi actuelles.
Examinons une illustration spécifique concernant l'utilisation de Job Analytics en recherchant des données sur le marché de l’emploi pour un poste de Directeur de l’Ingénierie Senior au cours des 3 derniers mois aux Etats-Unis :
Vous obtenez des résultats sous forme de graphiques ou de tableaux, qui peuvent être téléchargés en divers formats (pdf, image, cvs, json, etc.) :
GlobalData Explorer vous permet également de trouver des données très pointues :
- des profils de pays, dans la base de données "Geography"
- des informations sur un secteur industriel spécifique, dans la base de données "Sector"
- une analyse des médias sociaux, dans la base de données "Social Media"
- une analyse du marché de l'emploi, dans la base de données "Job Analytics"
Notez ce contenu
Comment trouver... - Mardi 10 Décembre 2024
Trouver des parts de marché dans un secteur particulier avec GlobalData Explorer

GlobalData Explorer (GDX) est un ensemble puissant de bases de données, qui contient des informations sur les marchés, les entreprises, les pays, ou encore les produits. Vous pouvez l'utiliser de deux manières : soit en tapant des mots clés (en anglais) dans la barre de recherche de la page d'accueil afin de trouver différents types d'informations sur un sujet, ou bien en sélectionnant une base de données en particulier pour trouver un type d'information spécifique. Nous allons développer cette seconde méthode ci-dessous.
Pour des recherches de parts de marché sur un secteur économique, sur des entreprises, sur des produits en particulier, il faut se rendre sur l’onglet “Databases” de GlobalData Explorer :
Parmi ces ressources accessibles via "Databases", Market Analyzers vous permet d'explorer, d’analyser et de visualiser les données à travers de multiples critères tels que le secteur industriel, la catégorie et la géographie.
Il s’agit d’une plateforme unique qui fournit des données au niveau macroéconomique, sectoriel ainsi qu’au niveau de l'entreprise.
Les parts de marché peuvent être déterminées en fonction de la situation géographique ou de catégories spécifiques, les estimations étant fournies sous forme de mesures de valeur monétaire ou de volume.
Examinons une illustration spécifique concernant l'utilisation de Market Analyzers : faisons une recherche sur les parts de marché dans le secteur agricole et plus précisément pour les fruits et légumes, en comparant les données entre la France et l’Italie.
Il est ainsi possible de consulter les taux de croissance prévus de ces parts de marché pour les années à venir, tout en accédant à diverses données relatives aux modèles de consommation par segments démographiques ou en analysant des données relatives à la grande distribution.
Nous pouvons constater que les données sont affinées grâce aux filtres appliqués dans les étapes précédentes. De plus, en cliquant sur le bouton "graphique" (capture d'écran ci-dessus) vous pourrez obtenir des données sous forme de graphiques, que vous aurez la possibilité de télécharger aux formats Excel, PDF, image (capture d'écran ci-dessous).
Cette base de données est très riche et vous permet grâce à toute la granularité d’affiner vos recherches et d’obtenir des données très précises.
GlobalData Explorer vous permet également de trouver des données très pointues :
- des profils de pays, dans la base de données "Geography"
- des informations sur un secteur industriel spécifique, dans la base de données "Sector"
- une analyse des médias sociaux, dans la base de données "Social Media"
- une analyse du marché de l'emploi, dans la base de données "Job Analytics"
Vous pouvez également consulter le tutoriel vidéo sur l'accès aux études de marché, dans les bases de données du Learning Center, sur la plateforme Moodle.
Notez ce contenu
Comment trouver... - Vendredi 23 Août 2024
Rechercher un brevet

Les acteurs économiques participent à l’invention scientifique et technique, et cela apparaît à travers la publication de brevets. Celle-ci est en effet une obligation légale pour bénéficier de la protection intellectuelle sur les produits innovants apportée par le brevet. Nous allons donc voir ici comment rechercher des brevets dans le but de nous informer sur des acteurs économiques, et non en tant que potentiel breveteur.
D'après l'article L611-10 du Code de la Propriété Intellectuelle : ”Sont brevetables, dans tous les domaines technologiques, les inventions nouvelles impliquant une activité inventive et susceptibles d'application industrielle.”
La plupart des informations concernant les brevets sont en accès libre sur internet, faisant partie de l’open data gouvernementale. De nombreuses bases de données gratuites permettent aussi de la consulter de manière structurée et transverse à différentes juridictions sur internet. Nous présenterons ici leur usage pour une recherche de premier niveau, qui complète déjà utilement les informations collectées sur un acteur industriel, que ce soit une entreprise, un laboratoire de R&D, ou même un pays.
Les limites de la recherche d’information brevets sont liées aux caractéristiques de ce type de document : le brevet correspond en effet à à une divulgation d’information dont certaines entreprises préfèrent se garder, pour préserver un avantage concurrentiel.
Rechercher les brevets déposés par une entreprise ou organisation
The Lens est une base très structurée et facile d'utilisation : on peut utiliser les filtres, tant pour affiner une recherche par mot-clés que pour naviguer par critères :
Une recherche de brevets peut être effectuée pour connaître le dynamisme d’un secteur industriel dans le but de vérifier par exemple que le sujet vaut d’être traité dans un mémoire, exploré pour un projet professionnel. Prenons le neuromarketing :
On peut bien sûr également rechercher le nombre de brevets déposés dans un pays ou une région du monde, sur une période donnée, ou un thème spécifique.
D’autres outils existent bien entendu pour rechercher de l’information brevets, citons pour la France et l’Europe Data INPI, et IPC Publications pour le Monde. Mais l’outil présenté ici convient bien à une première recherche. N’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels du K-lab pour plus d’informations.
Notez ce contenu
Comment trouver... - Jeudi 02 Mars 2023
La recherche d’experts académiques

Après avoir défini l'expertise et les points de vigilance à avoir lors d'une recherche d'expert dans le Zoom sur les clés de l'expertise, nous allons maintenant nous pencher spécifiquement sur les experts académiques.
Nuancer la notion d’expertise
A l'origine simples détenteurs de “compétences ciblées [...] dont la pratique reconnue leur permet d’éclairer les juges sur des cas controversés”, les experts se sont professionnalisés avec les développements de la société industrielle pour prendre une autonomie qui semble les placer en surplomb des autres citoyens. A tel point qu’il est aujourd’hui nécessaire non seulement de distinguer les critères de l’expertise pour savoir l’évaluer, mais aussi de limiter le recours à l’expertise pour préserver le “processus démocratique” (“Ce que les médias font à l’expertise” Quels enjeux pour l’expertise médiatique ? Baptiste Campion Dans La Revue Nouvelle 2017/3 (N° 3), pages 30 à 35). Les objectifs de ce zoom sont par conséquent de deux ordres : à la fois permettre d’identifier efficacement des experts en contexte académique, via une recherche d’information menée méthodiquement, et fournir les clés d’une évaluation critique de la place de l’expertise relativement à la prise de décision.
Savoir délimiter l’expertise selon ses champs d’application
Les difficultés d’évaluation de l’expertise viennent en partie de ce qu’elle n’est pas univoque. Il existe en effet de nombreux domaines dans lesquels on ne peut affirmer qu’il y a une meilleure manière de faire, penser et décider qu’une autre. Ces champs sont livrés à la coexistence et parfois à la confrontation des approches, qui devront néanmoins a minima être évaluées en fonction de critères explicites. La valeur de l’expertise retenue lui sera alors conférée par la validité des raisonnements ayant mené à la sélectionner, dans une perspective socio-constructiviste du savoir. Certains domaines d’investigation, souvent plus techniques, laissent à penser que l’expertise peut y être démontrée par les faits. Plus proches d’une démarche scientifique, l’expertise a alors une portée bien délimitée : il faut l’évaluer dans le champ spécifique où elle s’exprime et ne pas être tenté de la transposer à d’autres. L’aura du savoir scientifique auprès du grand public et des médias est en effet telle aujourd’hui qu’elle pourrait là-aussi mener à un dévoiement de l’expertise.
Pour synthétiser les parties 1 et 2 de ce zoom, il est nécessaire de prendre de la distance vis-à-vis des tendances médiatiques pour effectuer une recherche d’information efficace au sujet des experts plus particulièrement. Ce domaine est donc en lien avec l’évaluation de l’information, et la notion de ce qui fait autorité. Sur ce plan, il faut se rappeler aussi que l’expertise n’est pas figée, qu’elle se construit dans la controverse. Savoir identifier les points qui font débat, sont particulièrement sujets à discussion, et en positionner dynamiquement les acteurs, pour comprendre leurs intérêts permet d’éviter d’être dupes d’éventuelles “stratégies du doute”, telle que le greenwashing, ou de manipulations de toutes sortes relevant de la désinformation.
Recourir à des experts dans un contexte académique
En contexte de formation supérieure, la recherche d’experts s’effectue le plus souvent dans le but d’identifier les principaux contributeurs d’un domaine de connaissance, ceux qui sont à l’origine des concepts de ce domaine ou de leurs développements les plus avancés, afin de mobiliser avec justesse ces concepts dans une thèse professionnelle, un mémoire, ou un autre devoir académique. Selon le degré de technicité, le plus ou moins d’applications industrielles de ces concepts, les façons de rechercher les experts du domaine vont différer. Nous nous concentrerons ici principalement sur ce contexte de travail académique.
Web Of Science et Google Scholar pour la recherche d’experts
La recherche d’auteurs spécialistes d’un domaine peut s’effectuer sur les bases de données académiques Web of Science et Google Scholar, qui sont complémentaires.
Dans tout article scientifique, il est difficile d’identifier un contributeur principal parmi la liste des co-signataires : il faut plutôt utiliser le contact qui est indiqué, par exemple, dans Web of Science :
Le corresponding author n’est pas forcément le first author, mais lorsque c’est le cas, cela donne une bonne indication du contributeur principal de l’article.
On peut aussi se fier aux différents articles sur le même domaine publié par un auteur scientifique pour l'identifier comme un expert de ce domaine.
Ce type de recherches fonctionne aussi bien sûr pour les experts en sciences humaines.
Deux outils récents permettent par ailleurs l’identification des contributeurs les plus pointus d’un domaine scientifique et technique :
- Google scholar, à travers la fonctionnalité d’identification de profils de chercheurs. Cette possibilité n‘est pas encore affichée par Google Scholar sur sa page d’accueil, il faut donc passer par le lien fourni ici (Comment faire évoluer sa recherche d’information scientifique avec les nouveautés de Google Scholar et les autres ? Carole Tisserand-Barthole, 18 June 2022. BASES).
Les chercheurs les plus cités apparaîssent en premier. La fiche d’un expert mentionne ses autres sujets d'expertise, ainsi que ses articles dans l’ordre décroissant des plus cités, et ses co-auteurs.
- Le classement par Clarivate des chercheurs les plus cités dans le monde selon les sujets (Plus d’information sur ce classement).
Vous pouvez par exemple rechercher dans la catégorie "economics and business", puis par institution ou région du monde, ou directement par le nom d’un chercheur pour consulter son profil :
Vous verrez alors sur quels sujets il intervient le plus, ses publications dans Web of Science et différents autres indicateurs accessibles uniquement via un abonnement à la base de données, par exemple celui du K-lab de l’ESSEC.
Mais contrairement à Google Scholar Profiles, il n’est pas possible de faire une recherche par mots-clés ici.
Les réseaux sociaux scientifiques (Academia, ResearchGate) sont à prendre avec du recul car il n’y a pas de filtre à l’inscription et au dépôt de documents : veillez à toujours faire une double vérification avec des sources validées présentes dans nos bases de données académiques, notamment les journaux peer reviewed, à comité de lecture.
N’hésitez pas aussi à consulter les auteurs de manuels, ouvrages de référence dans les collections d’ouvrages d’enseignement ou de vulgarisation scientifique et technique.
Vous pouvez enfin vérifier l’expertise des personnes identifiées auprès de vos professeurs ou tuteurs, eux-mêmes spécialistes de leur domaine.
Notez ce contenu
Comment trouver... - Vendredi 24 Février 2023
Identifier un expert : bonnes pratiques

Avoir recours à l’éclairage d’un expert en lien avec son sujet de recherche ou son projet est une démarche pertinente et nécessaire. Elle vous permet de bénéficier d’une analyse critique voire de conseils concernant votre approche ou vos préconisations.
Cette démarche reste néanmoins complexe au regard de la dilution de cette notion dans la sphère médiatique et sociale: pas une émission, pas un débat sans interventions « d’experts », les plateformes sociales telles LinkedIn s’en font également l’écho.
Pour celles et ceux qui souhaitent solliciter un expert, l’enjeu désormais n’est pas de faire face à la rareté des profils mais plutôt d’avoir les outils pour identifier le bon et ainsi séparer le bon grain de l’ivraie.
Qu’est-ce qu’un expert ?
Une notion pluridisciplinaire / définition par la pratique
Identifier un expert, c’est déjà être en capacité de définir ce qu’est l’expertise. Cette notion revêt une dimension pluridisciplinaire, elle s’applique à différents champs de connaissances. Dès lors, selon que vous êtes juriste, sociologue, ou spécialiste du droit administratif, vous n’en aurez pas (exactement) la même définition.
Il existe néanmoins un consensus :
![]() |
|
Dimension cognitive et sociale de l’expert
L’expert est le produit combiné d’une compétence et d’une légitimité.
Sur le terrain de la compétence, il est à l’intersection du « spécialiste » (qui possède la compétence métier ou technique) et du « savant » (qui possède la compétence théorique ou académique). Quant à sa légitimité, celle-ci est double, à savoir :
- la légitimité formelle (des titres, diplômes et reconnaissance institutionnelle qui sont autant de signaux forts). On parle ici d’expert désigné.
- la légitimité informelle (réputation, crédibilité, identité établie dans sa communauté de référence qui s’apparentent davantage à des critères subjectifs et des signaux faibles). Il s’agit ici d’expert émergent.
Evaluer/Qualifier un expert
Interroger les critères qui authentifient la qualité d’expertise.
C’est à partir de cette double lecture compétence/légitimité que l’on peut construire un questionnement visant à évaluer la qualité de l’expertise annoncée ; à savoir : « Qu’est-ce qui caractérise l’expertise de la personne que je sollicite ? » :
![]() |
|
Ces interrogations constituent la première bonne pratique à mettre en œuvre pour sonder la qualité de votre interlocuteur. C’est une étape certes nécessaire, mais pas suffisante.
La figure de l’expert d’estime : points de vigilance
Le principe de recourir à l’éclairage d’un expert - qu’il soit désigné ou émergent - sur une situation ou un sujet donné se justifie. Il y a néanmoins des points de vigilance à apporter afin d’aiguiser votre sens critique au sujet de cette “figure”. Cette prise de recul est d’autant plus nécessaire au regard de la place médiatique croissante qu’elle occupe et qui peut aboutir à des collusions et/ou amalgames (un chroniqueur ou un éditorialiste ne peut être qualifié d’expert).
En pratique, vous devez porter une attention particulière à la posture et aux positions de la personne que vous sollicitez :
![]() |
une conviction n’est pas une expertise : l’assurance et l’aplomb avec lesquels l’expert s’exprime ne sont pas garants de la qualité de l’analyse. L’expert se caractérise par une prise de recul, et l’acceptation du doute dans son discours. |
---|---|
on ne s’auto-proclame pas expert : A l’heure du « personal branding » favorisé par les réseaux sociaux, il faut rester vigilant sur les effets d’annonce et le CV des dits experts. Dans le même ordre d’idée certains s’approprient (reprennent à bon compte) la théorie (contestée) des 10 000 heures qui correspondrait selon K Anders Ericsson au nombre d’heures nécessaire pour exceller dans un domaine (voir l’ouvrage de Malcolm Gladwell « Outliers, the story of success ») | |
l'expertise s’attache généralement à un domaine spécifique : un individu identifié ou annoncé comme expert s’attèle à un domaine de prédilection, méfiez-vous des “hyper ou polyexperts”. Le jeu médiatique peut amener certaines personnes à s’exprimer sur un terrain qui n’est pas le leur. | |
l’expertise ne garantit pas l’exactitude des propos : elle nécessite une validation par les pairs. On peut prendre l’exemple ici de positions de certains microbiologistes et infectiologues durant la crise du Covid. Faire autorité n’est pas suffisant, vous devez confronter et vérifier les propos exprimés. | |
les intentions de l’expert doivent être clairement identifiables : il est préférable que l’expert ne soit pas « directement partie prenante du contexte de sollicitation ». Une analyse sera d’autant plus biaisée si l’expert est impliqué. Prenez du recul vis à vis de postures militantes ou lobbyistes (soyez en capacité de distinguer faits et opinions). | |
réactivité n’est pas forcément gage de qualité : soyez vigilants face aux individus annoncés experts prompts à réagir à une actualité, une situation. |
Dépasser l'expertise médiatique |
Les pratiques d’information et de communication actuelles sont en effet marquées par l’hégémonie des réseaux sociaux et des moteurs de recherche qui favorisent la figure de l’expert médiatique, distinguée presque uniquement par le critère d’audience : nombre de vues, de like, de partage, etc.
L’accélération des processus de production des médias, y compris dans le cadre de journaux ou télévision bien installés dans le paysage médiatique amplifie ce phénomène. Pour obtenir une diffusion large d’un média, il est tentant d’y donner encore plus d’audience à quelques personnalités qui en ont déjà par ailleurs. Il est donc utile lors d’une recherche d’experts de pouvoir effectuer quelques vérifications, et d’emprunter des voies de communication et d’information moins hégémoniques pour pouvoir s’appuyer sur une expertise nuancée.
|
Le profil du demandeur dans l’évaluation de l’expertise
Le profil du demandeur d’expertise entre également dans l’équation. Son degré de connaissance du sujet influe forcément sur le choix et la qualité de l’expert. On parle ici de « distance cognitive », c’est-à-dire la capacité ou non d’évaluer la méthode d’analyse de l’expert et la pertinence de ses résultats. Le demandeur peut disposer de certains savoirs, il n’a pas l’expérience nécessaire pour mettre en pratique des savoir-faire et des savoir-être sur le sujet qui l’importe. L’ensemble de ce différentiel, cette distance impacte alors le degré de confiance entre les deux parties. Dans le même ordre d’idée, c’est la distance cognitive qui amène le demandeur à convoquer des signaux faibles (la réputation) ou des signaux forts (la reconnaissance institutionnelle) dans le choix de l’expert.
Etude de cas : identification d’un expert des marchés financiers
L’article de Stéphane Cellier-Courtil est une illustration parfaite des bonnes pratiques à mettre en œuvre dans le processus d’identification de l’expert. Ici L’auteur témoigne de sa démarche appliquée au champ de la finance, un secteur qui peut paraître opaque pour les non initiés, d’où l’importance d’adopter une approche méthodologique balisée.
La difficulté réside dans la capacité de mobiliser le bon interlocuteur en fonction de son besoin et du contexte.
- Bootz, J.-P., Lièvre, P., & Schenk, E. (2019). L’expert au sein des organisations: Définition et cadrage théorique. Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, XXV(63), 11–25. https://doi.org/10.3917/rips1.063.0011
- Bootz, J.-P., & Schenk, E. (2014). L’expert en entreprise: Proposition d’un modèle définitionnel et enjeux de gestion. Management & Avenir, 67(1), 78–100. https://doi.org/10.3917/mav.067.0078
- Cellier-Courtil, S. (2019). Identification d’experts des marchés financiers. Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, XXV(63), 63–74. https://doi.org/10.3917/rips1.063.0063
- Dubois, S., Mohib, N., Oget, D., Schenk, E., & Sonntag, M. (n.d.). Connaissances et reconnaissance de l’expert.
- Glatron, S. (1997). Qu’est-ce qu’un expert ? Vacarme, 3(3), 26–27. https://doi.org/10.3917/vaca.003.0026
- Les ambiguïtés de l’expertise. (1997). Vacarme, 3(3), 25–25. https://doi.org/10.3917/vaca.003.0025
- Xerfi. (n.d.). Olivier Sibony, HEC - A quels experts peut-on vraiment faire confiance ? - Stratégies & Management - xerficanal.com. Retrieved February 15, 2023, from https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Olivier-Sibony-A-quels-experts-peut-on-vraiment-faire-confiance-_3750320.html
Notez ce contenu
Comment trouver... - Jeudi 03 Mars 2022
Trouver des données de marché complémentaires

Dans le “Zoom sur trouver des informations sur un secteur économique”, nous avons détaillé les différentes bases de données qui permettent de trouver des études de marché complètes. Malheureusement, certaines de ces études ne sont pas disponibles en texte intégral dans nos abonnements.
Cela concerne notamment les rapports de marché de MarketResearch.com, mais aussi certains profils industriels, par exemple ceux d'iCrowdNewswire. Bien que ces ressources ne soient pas tant citées dans les articles universitaires que d'autres comme Statista par exemple (plus de 200 citations dans les articles et livres de CAIRN, contre seulement 1 pour MarketResearch.com, 165 000 contre 36 000 dans Google Scholar), les sujets qu'elles couvrent peuvent être intéressants pour certaines recherches.
Il existe des moyens de contrer ce manque de données, en utilisant d'autres ressources complémentaires disponibles au Learning Center.
Par exemple, cette étude de MarketResearch.com sur les impacts du covid sur les entreprises : “COVID-19 Outbreak-Global”. L'étude apparaît plusieurs fois dans les résultats Factiva car elle est fragmentée en petites parties, une pour chaque industrie. Une étude équivalente est disponible sur GlobalData Explorer : "Coronavirus (COVID-19): Executive Briefing".
Pour certaines études de marché sur des industries très spécifiques, elles n’auront pas automatiquement un équivalent dans GlobalData Explorer ou d'autres bases de données d’études de marché. Celle-ci par exemple : “Automatic Soap Dispenser Market - Global Outlook & Forecast 2021-2026” de MarketResearch.com ou celle-là : “Geothermal Power Market 2022, Industry Analysis, Size, Share, Growth, Trends and Forecast to 2028" de iCrowdNewswire.
Dans ce cas, une recommandation utile pourrait être de consulter des articles sur les mêmes sujets et de construire ainsi sa propre étude de marché. Les sources en libre accès sur le web seront également intéressantes, comme les syndicats professionnels, les sociétés de conseil, etc.
20 résultats sont disponibles sur les distributeurs automatiques de savon sur BSC :
Et des milliers de résultats sur le marché de la géothermie dans Google Scholar, dont les premiers sont en texte intégral et tout à fait pertinents :
On pourrait compléter cette présentation avec, plutôt pour les francophones, l'étude de cas suivante : il y a une étude de marché qui est d'un grand intérêt pour un certain projet dans Xerfi, mais le Learning Center ne souscrit pas à cette partie de la base de données. Que faire dans ce cas ?
Par exemple, cette étude sur les plateformes freelance : "Les stratégies des plateformes de freelances, de jobbing et de crowdworking".
Les livres et articles de professionnels ou d'universitaires sur ces sujets vous aideront à identifier les sources importantes car ils y font souvent référence dans leurs notes de fin.
Tout d'abord, une recherche sur Discovery pointera vers des livres qui pourraient être une bonne synthèse sur le sujet :
Ce livre contient une analyse plus qualitative, mais il vous aidera à identifier les sources de données quantitatives car il fait référence à de nombreuses sources dans ses notes de fin.
Extrait de la page 254. Notes.
Discovery permet également aux apprenants d'effectuer une recherche de premier niveau sur des articles académiques et professionnels en même temps.
Mais cela doit être complété par des recherches spécifiques sur Factiva en anglais (en appliquant l’opérateur « and » entre les mots), Europresse, et pour des études académiques ou industrielles : CAIRN en français, Google Scholar en anglais.
Et, comme les données de marché sont les plus précieuses dans ce contexte, Statista complétera utilement votre recherche :
Les documentalistes du K-lab restent à votre disposition pour toute question, n'hésitez pas à nous contacter !
Notez ce contenu
Comment trouver... - Mercredi 09 Février 2022
La sobriété numérique

C’est une expression qu’on entend de plus en plus : qu’est-ce que la sobriété numérique précisément ? Très récemment, la plupart de nos activités sont passées en ligne lors de la circonstance exceptionnelle de la pandémie de Covid-19. Mais cela n’a fait qu’accentuer une tendance de fond. Le numérique est maintenant omniprésent dans nos vies : quels sont les risques d’un excès ? A partir de quoi définir cet excès ? Comment se manifestent les conséquences de l’usage du numérique dans différents champs : économie, société, écologie ?
Pourquoi accoler ce terme de sobriété au numérique en particulier ? Est-ce deux termes que l'on ne peut vraiment penser l'un sans l'autre ?
Le numérique représente en effet une énorme consommation de ressources et une émission considérable de déchets, dont le CO2 contribuant au réchauffement de la planète. Mais historiquement il a été présenté, peut-être même pensé comme un processus de dématérialisation. Donc une manière de poursuivre la croissance économique en épargnant les ressources naturelles. A tel point qu'aujourd'hui, le terme de numérique est souvent accolé au terme de transition écologique, comme s'il permettait de poursuivre le Business As Usual sous des habits neufs. En quoi est-ce une illusion ? Pourquoi cette illusion perdure-t-elle ?
Quant à la réflexion sur la sobriété, ou décroissance de notre consommation de ressources naturelles, elle remonte au moins au premier choc pétrolier de 1973, mais elle est peut-être aussi ancienne que l'écologie en tant que sentiment de la nature et de sa préservation. Elle n’a donc pas attendu l’avènement du numérique pour émerger.
Alors, “sobriété” et “numérique” sont-ils deux termes associés ou antinomiques ? L’expression “sobriété numérique” est-elle le même type d'oxymore que l'expression "croissance verte" ?
Pour vous faire votre propre avis sur ces questions décisives pour l’avenir de nos sociétés, le K-lab vous propose une sélection de documents et d’acteurs clés sur la question, ainsi que deux types d'événements :
- Captation de la rencontre des Déjeuners Climatiques du 27 janvier 2022 en visioconférence : Fabrice Flipo, auteur de "L’impératif de la sobriété numérique" paru aux Editions Matériologiques en 2020, nous parle de son travail de recherche sur la question du poids croissant des technologies digitales dans nos vies et sur l’environnement. Bien au-delà d’un simple moyen de communication, le numérique est présent aujourd’hui dans l’ensemble des chaînes logistiques de l'économie mondiale, alors que sa production tout autant que son usage sont pour une grande part insoutenables écologiquement. Quels choix pourrions-nous faire pour changer sensiblement de trajectoire ?
- L’atelier du K-lab "Ecolo Geek: sobriété numérique, quelles bonnes pratiques" Depuis 2019, l’équipe du K-lab propose régulièrement cet atelier qui permet de sensibiliser et questionner la communauté Essec (étudiants, staff, participants de la formation continue) sur ses usages du “numérique” ; l’occasion de revenir sur les concepts phares, discuter des bonnes pratiques pour s’affranchir du greenwashing. Un atelier d’une heure qui mêle esprit critique et engagement citoyen en donnant les clés pour agir.
Pour participer à cet atelier, deux possibilités s’offrent à vous :
- Suivez l’actualité des “Ateliers du K-lab”
- Contactez le K-lab pour organiser une séance
Courte sélection de ressources sur la sobriété numérique, à trouver au K-lab de l’ESSEC ou en accès libre sur internet :
- Sur le poids global du digital :
- Fabrice Flipo, L’impératif de la sobriété numérique : l’enjeu des modes de vie
- Frédéric Bordage, Tendre vers la sobriété numérique : je passe à l'acte
- EcoInfo du CNRS
- Sur l’extractivisme minéral :
- Philippe Bihouix, « Smart world vs « monde d’après » : quelle technologie pour demain ? », L'Économie politique, 2021/2 (N° 90), p. 48-61.
- Guillaume Pitron, “Quand le numérique détruit la planète”, le Monde diplomatique, octobre 2021
- Guillaume Pitron, L'enfer numérique : voyage au bout d'un like, Les Liens qui libèrent, 2021
- L’association Systex, Rapport d'étude : Controverses minières, Volet 1. 16 novembre 2021
Vous cherchez à vous outiller et maîtriser au mieux les enjeux liés à la sobriété numérique, voire, passer à l’action ? Plusieurs initiatives et ressources ont retenu notre attention :
- Participer à un atelier ludique et collaboratif avec la fresque du numérique. Un format récréatif qui vous permettra durant 3 heures d’échanger, de découvrir et de déconstruire certaines idées reçues sur le sujet.
- Vous auto-former avec des MOOCs :
- Numérique Responsable. L’INR (Institut du Numérique Responsable) vous propose un parcours complet de 4h30 avec notamment un focus sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour réduire notre impact numérique.
- Impacts environnementaux du numérique de l’INRIA (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique), 5h pour “apprendre à mesurer, décrypter et agir pour trouver sa place de citoyen dans un monde numérique”
Le numérique n’a pas que des conséquences environnementales. Il est aussi un facteur déterminant de l’évolution de nos sociétés avec des effets autant sur la qualité de nos relations interpersonnelles au travail et dans l’espace public, que sur nos capacités d’attention et de concentration à titre individuel. Ceci fera l’objet de prochains “zooms sur”.
Illustration : Muntaka Chasant, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Notez ce contenu
Comment trouver... - Vendredi 10 Avril 2020
Le catalogue de revues
Le K-lab est abonné à de nombreux périodiques : presse généraliste, revues professionnelles, académiques… Si certains titres ne sont accessibles qu’en version papier, la majorité est désormais disponible en ligne. L’accès peut être différent d’un titre à l’autre : sur une base de données, ou directement sur le site du titre concerné, avec des identifiants.
Pour savoir où les trouver, il suffit de chercher le titre du journal ou de la revue dans le catalogue de revues, tout en haut de la page sur Discovery.
En cliquant sur le résultat qui vous intéresse, vous pourrez alors voir comment lire les articles dans la partie “Consulter en ligne”. Dans cet exemple, Le Monde est disponible sur Business Source Complete pour les numéros parus entre 2006 et 2010, et Europresse pour tous les numéros depuis 1944.
Si vous décidez d’aller sur Business Source Complete, le lien vous dirigera directement vers la page du journal. Vous pourrez alors, au choix, cliquer sur “Search within this publication” pour chercher avec des mots clés, ou utiliser la liste des dates de publication à droite pour accéder à un numéro spécifique.
Si vous choisissez d’aller sur Europresse, vous pourrez alors lire le dernier numéro dans l’espace PDF, ou utiliser l’outil “recherche avancée” pour rechercher des articles plus anciens.
Les liens dans la partie “Consulter en ligne” peuvent renvoyer vers d’autres bases de données, comme Factiva ou ScienceDirect par exemple. Selon la base de données, le lien renverra parfois directement vers la revue en question, ou il vous faudra utiliser l’outil de recherche pour accéder aux articles.
L'équipe du K-lab se tient à votre disposition pour vous aider à accéder aux ressources, n'hésitez pas à nous contacter pour toute question.
Notez ce contenu
Comment trouver... - Dimanche 08 Septembre 2019
Trouver des informations sur les pays
Avec un focus sur l'Union européenne

Vous cherchez des données chiffrées ?
Des profils de pays ?
Des rapports ?
Des cartes ?
Le Learning Center vous oriente !
-
Histoire
-
L’Encyclopédie Larousse vous permet de rapidement vous acculturer à l’histoire d’un pays. Exemple : la Croatie
-
-
Economie
-
Les ouvrages de la section II 200 (économies nationales par pays) à chercher sur le moteur de recherche du Learning Center Discovery
-
Des "Country Analysis Reports" (incluant des études PEST et PESTLE) sur GlobalData Explorer
-
Les indicateurs économiques fournis par la Direction Générale du Trésor sur 188 pays
-
Des articles de grands journaux nationaux et internationaux sur Factiva
-
-
Statistiques
-
INSEE.fr : la référence pour les statistiques et les études économiques sur la France
-
Les "Country Statistics" de GlobalData Explorer
-
KNOEMA : Atlas Mondial de données et d'infographies
-
-
Cartes
-
Les cartes de la Documentation française
-
Focus Union européenne
-
Histoire, économie, droit
-
Europa.eu : site web de l’Union européenne
-
Touteleurope.eu : portail d'information sur les questions européennes
-
Eur-lex : droit de l’Union européenne
-
La chaîne YouTube de la Commission Européenne
-
Des conférences et interventions sur Canal U
-
-
Statistiques
-
Eurostat : le portail de la statistique européenne
-
-
Cartes
-
Les cartes d'Europa.eu
-
L’émission d’Arte “Le dessous des cartes”, thème “Union Européenne”
-
Notez ce contenu
Comment trouver... - Dimanche 24 Mars 2019
Trouver des informations sur un secteur économique

Quand vous cherchez de l’information sur les marchés français ou internationaux, les ressources d’études de marché complètes comme Xerfi Knowledge ou GlobalData Explorer constituent un premier choix. Oui mais... elles ne couvrent pas forcément tous les secteurs d’activité. Pour compléter la collecte d’informations il faut alors se tourner vers la presse professionnelle et sectorielle. Autant dire que les possibilités sont multiples ! Etat des lieux pour s’y retrouver...
1. Les études de marché
Le Learning Center vous donne accès à plusieurs ressources d’études de marché :
GlobalData Explorer
Cette ressource en anglais est la plus complète des trois, à la fois par sa couverture, internationale, et le type d’informations qu’elle contient. Elle propose :
-
des études de marché à l’international (y compris la France)
-
des profils de grandes entreprises mondiales
-
des profils pays détaillés (études PESTLE)
-
des études de cas sur des entreprises
GDX donne aussi accès à :
-
des statistiques pays (base Country statistics)
-
des informations sur les fusions-acquisitions (base Deals)
-
des parts de marché des entreprises et des marques (base Consumer Data Analytics). Voir sur ce point notre zoom sur.
Les études et autres données GDX sont téléchargeables et imprimables sans restrictions particulières.
Xerfi Knowledge
Vous pouvez y trouver :
- des études sur le marché français
- des études sur les grands groupes français du CAC 40
- des études globales (monde).
Les études Xerfi sont téléchargeables (fichiers PDF) mais non imprimables.
On nous signale parfois l’existence d’une étude Xerfi donnée, qui n’est pas accessible via le site du Learning Center. C’est lié au fait que notre abonnement correspond à une certaine collection d’études, mais pas à l’intégralité des études que Xerfi publie et qui sont référencées sur leur site commercial. Dans ce cas nous ne pouvons la fournir.
Business Source Complete
Business Source Complete donne également accès à des études de marché internationales publiées par différents éditeurs. Vous y trouvez notamment une partie des études de GlobalData Explorer, déjà mentionné, mais surtout des études d’autres éditeurs (Business Monitor, Economist Intelligence Unit, Barnes pour les Etats-Unis...) qui pourront compléter utilement votre recherche de données sectorielles.
Pour trouver les études, tapez vos mots clés et sélectionnez “Industry Profile” dans la zone Publication Type de l’écran de recherche.
2. La presse professionnelle et sectorielle
En complément des études de marché, Il peut être intéressant de trouver des articles de la presse professionnelle et sectorielle. Celle-ci apporte en effet un autre éclairage et souvent des données actualisées.
Factiva
On utilise souvent Factiva pour des recherches sur l’actualité, mais elle peut également être intéressante pour une recherche d’informations sectorielles car elle contient de nombreuses sources professionnelles, en provenance de nombreux pays (dont la France).
Compte tenu de la grande diversité des sources, il n’est pas toujours facile d’obtenir des résultats satisfaisants pour une recherche sur un secteur d’activité dans Factiva, des articles très pertinents pouvant être noyés dans la masse des résultats.
Pour une recherche optimisée, vous avez donc tout intérêt à utiliser les différentes possibilités de l’interface de recherche.
Par exemple, ciblez des secteurs économiques via le champ du même nom :
Autre exemple : utiliser le champ “Source”, en y sélectionnant les sources par secteur économique, ce qui réduira considérablement le nombre de résultats sans intérêt puisque vous limitez les résultats aux sources spécifiques du secteur d’activité.
Précisément, en terme de sources, en voici une non dénuée d’intérêt : les Euromonitor Sector Capsule.
Il ne s’agit plus de presse, mais de petites fiches de synthèse sur les marchés, en anglais, qui donnent quelques chiffres clés, la taille du marché, les principaux compétiteurs, un graphique à secteur des parts de marché (sans chiffres) et les principales marques.
Sans remplacer une étude de marché complète, elles peuvent constituer un complément intéressant si vous avez trouvé peu d’informations par ailleurs.
Pour les identifier dans Factiva, tapez votre recherche en texte libre (mot clé + pays cible : ex : germany and food), et sélectionnez Euromonitor Sector Capsules dans le champ Source.
Le Zoom sur trouver des informations de marché complémentaires vous apportera quelques astuces supplémentaires.
Enfin, en complément de nos ressources, notamment si vous n’avez pas trouvé d’étude complète sur un secteur, vous avez également intérêt à consulter les sites des fédérations, syndicats professionnels. Ils donnent parfois accès à un vaste gisement d’informations sur leur secteur d’activité. Pour les identifier, reportez-vous aux études ou articles que vous avez déjà collecté, ou faites une recherche sur internet avec une requête du type fédération OR syndicat + mot clé du secteur. Autre possibilité : consulter un annuaire.
En complément, consultez ce tutoriel qui détaille l'ensemble des ressources évoquées plus haut.